lundi 7 novembre 2016

Ne vous laisser pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même

Acrylique


Femmes et hommes de la texture
   de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots
   au bout de vos dents
Ne vous laissez pas attacher
Ne permettez pas qu’on fasse
   sur vous des rêves impossibles

On est en amour avec vous
   tant que vous correspondez
   aux rêves que l’on a fait sur vous
Alors le fleuve amour coule tranquille
Les jours sont heureux sous
   les marronniers mauves
Mais s’il vous arrive de ne plus être
   ce personnage qui marchait dans le rêve
Alors soufflent les vents contraires
   le bateau tangue et la voile se déchire
On met les canots à la mer
Les mots d’amour deviennent des mots couteaux qu’on vous enfonce
   dans le coeur
La personne qui hier vous chérissait aujourd’hui vous hait
La personne qui avait une si belle
   oreille pour vous écouter pleurer et rire
Ne peut plus supporter le son de votre voix
Plus rien n’est négociable on a jeté votre valise par la fenêtre
Il pleut et vous remontez la rue dans votre par dessus noir
Est-ce aimer que de vouloir que l’autre
   quitte sa propre route
   et son propre voyage
Est-ce aimer que d’enfermer l’autre
   dans la prison de son propre rêve

Femmes et hommes de la texture
   de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots
   au bout de vos dents
Ne vous laissez pas rêver par quelqu’un  d’autre que vous-mêmes 

Chacun à son   chemin qu’il est seul parfois à comprendre

Femmes et hommes de la texture
   de la parole et du vent
Si nous pouvions être d’abord
   toutes et tous et avant tout
   et premièrement des amants de la vie
Alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs ces éternels mendiants
Qui perdent tant d’énergie et tant
   de temps à attendre des autres
   des signes des baisers de la  reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement
   des amants de la vie tout nous
   serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver
   que sur soi-même
Moi seul connaît le chemin qui conduit
   au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau
A chacun sa texture son tissage et ses mots.

                                                                         par Julos Beaucarne
                                                                           Tiré du «Jaseur Boréal»

mardi 27 septembre 2016

Décence traversée

Voyage du feu follet

Chant d'oiseau

Tomber les masques

Le bruit du feutre

Chavelure

Heure de la Grande dame

T'as qu'à!

Paroles en boucles

jeudi 2 juin 2016

La rencontre






Croiser un nouveau regard
Le saisir dans son propre miroir
         Être ce regard

"L'instant de voir "
Suspension de temps
Passage vers un ailleurs
         Traversée  

La Rencontre
Nouveau dépliage
        l' E-vie-danse


lundi 4 avril 2016

En maison de re-traite

Résonances
comme des anses à l'absence
Des lances en mots qui touchent l'être
de sa présence

La vieille-ire
rit
de ces maux silencieux et plein d'un tout rance

La maison de retraite comme des panses remplies
par des sons en formes de cri
mes sons, tes sons
taisons!

La danse alors des mots hybrides
en écho surgissent
dans l'amas-tiers en jeu

Où chaque instant est re-naissance
En-corps et en-corps

vendredi 19 février 2016

"La capacité de s'aimer"

S'épouser


What is love?
S'aimer

dimanche 3 janvier 2016

Ama diem

Feutre/Pastel/encre/collage


2016
Seuil d’une nouvelle porte

Je te souhaite d’y entrer de plain-pied
De prendre rendez-vous avec toi-même
De choisir ton visage
De réveiller ta résonance
De faire fleurir ta créativité
De te laisser étonner
De lâcher prise sur ce qui t’échappe
De rester proche de ce qui te réjouit
D’être joyeux sans raison
De prendre soin de toi pour y parvenir
De faire de l’Amour, le liant de l’humanité
De te laisser toucher par ton être
Lumineux et coloré
De laisser l'enfant vibrer en toi
D’être la clé de ta métamorphose
De tisser des liens dans l’attention à l’autre
Sans arrestation, sans empêchements

Afin de frôler quelque chose ENSEMBLE
Car la plupart des grandes choses dans le Monde sont invisibles
Ama diem*

Belle Révolution à toi


(*aime le jour)